Dans le dernier baromètre de l’attractivité de la France publié par EY en juin 2019, la France conservait sa première place en termes d’attractivité industrielle en Europe. En 2018, elle a en effet accueilli, d’après EY, 339 décisions d’investissement étranger visant à la création ou l’extension d’unités de production ; contre 152 en Allemagne et 140 au Royaume-Uni.

 

Le 13 janvier 2020, EY publie les résultats de son baromètre abordant spécifiquement la question de l’attractivité industrielle de la France. Cette enquête, menée auprès de 210 dirigeants impliqués dans des décisions d’investissement international, montre qu’une large majorité d’entre eux (70 %) sont optimistes quant aux perspectives de l’industrie en France. Cette proportion, bien qu’élevée, est en baisse par rapport à 2018, ils étaient alors 77 % à se déclarer confiants.

 

Cette étude souligne que dans certains secteurs, comme l’aéronautique, la construction navale ou l’agroalimentaire, les leaders industriels français attirent les investisseurs étrangers souhaitant s’intégrer dans les chaînes de production de ces filières. Le niveau du soutien public et la compétence de la main d’œuvre sont aussi présentés comme des atouts pour l’attractivité de la France. Pour les investisseurs étrangers, les principaux secteurs industriels qui porteront la croissance française dans les prochaines années sont le numérique, l’énergie, les technologies vertes et les services aux entreprises.

 

Ils mettent, cependant, en avant plusieurs points de vigilance nécessaires à l’amélioration de la compétitivité française tels que l’éducation et la formation (37 %), le soutien aux PME (36 %), la diminution du coût de la main-d’œuvre (32 %), le soutien aux industries de haute technologie et à l’innovation (32 %), ainsi que la diminution de la pression fiscale (26 %).

 

Accéder aux résultats du baromètre de l’attractivité industrielle de la France